L’Espagne a battu la France mardi en demi-finale de l’Euro 2024. Les Bleus de Didier Deschamps avaient pourtant ouvert le score mais la Roja les a vite renversés. Après une compétition sans briller, ils sortent sans gloire.
Pour les Bleus, c’est la fin du rêve. Pour les supporters tricolores, c’est peut-être la fin d’un calvaire. L’équipe de France s’est inclinée mardi 9 juillet en demi-finale de l’Euro 2024 face à l’Espagne. Malgré une place dans le dernier carré, la bande de Kylian Mbappé aura vécu une compétition laborieuse, sans éclats dans le jeu.
En quête de solutions pour pallier ce problème, Didier Descamps avait fait le choix de remanier une nouvelle fois son onze de départ en plaçant Griezmann au profit de Kolo Muani et Dembélé. Mais, c’est bien l’Espagne qui a poussé d’entrée. Lamine Yamal et Fabian Ruiz multiplient les centres sans trouver preneurs (2e,5e). La meilleure attaque de l’Euro est dans la place.
Les Bleus tentent de jouer en contre. Randal Kolo Muani tente de trouver un Kylian Mbappé sans masque dans la profondeur mais c’est très mal donné. En revanche, l’osmose est au rendez-vous sur l’action suivante : Kyky adresse un centre millimétré sur la tête de son ex partenaire du PSG qui trompe Unai Simon (9e, 1-0). Après 87 tirs dans cette Euro, les Bleus ont donc inscrit leur premier but dans le jeu dans le dernier carré.
Bijou de Lamine Yamal
Le déclic ? Il y a le feu dans la défense espagnol à chaque incursion française. Kylian Mbappé élimine Jesus Navas en souffrance et prend sa chance. C’est contré et Kolo Muani est trop court pour reprendre et enfoncer le clou (20e).
Las. Un exploit individuel pour remettre la Roja dans le match. Lamine Yamal dégaine une frappe enroulée du pied gauche à l’entrée de la surface qui trompe la vigilance de Mike Maignan en touchant le poteau avant de rentrer (21e, 1-0). À 16 ans et 362 jours, le buteur devient le plus jeune buteur de l’histoire de l’Euro.
Les mouches ont changé d’âne. Dani Olmo tente sa chance dans la surface. Sa frappe non cadrée est contrée par Jules Koundé, qui envoie le ballon dans les filets de Maignan (26e, 2-1).
Les Bleus sans idées
La France a pris un coup sur la tête. Ses offensives manquent de tranchant et s’échouent sur une défense espagnole enfin en place. Au retour des vestiaires, Mike Maignan est contraint de sortir loin de son but pour empêcher Nico Williams de profiter d’une longue ouverture dans le dos de la défense (48e).
Les centres et frappes françaises s’enchaînent mais sans jamais mettre en danger Unaï Simon. Didier Deschamps tente un coup tactique avec un triple changement : Bradley Barcola, Eduardo Camavinga et Antoine Griezmann entrent à la place d’Adrien Rabiot, Randal Kolo Muani et Ngolo Kanté.
Bradley Barcola fait une entrée convaincante avec une chevauchée fantastique côté gauche. La défense est loin derrière mais son centre ne trouve pas preneur (69e, 18e). Griezmann envoie un centre dangereux que Dembélé ne peut reprendre. Camavinga récupère et glisse à Hernandez qui envoie au-dessus (74e).
L’Espagne ne s’affole pas et s’efforce d’endormir leurs adversaires qui peinent à se montrer réellement dangereux. Lancé parfaitement par Barcola, Mbappé fait sa spéciale en revenant sur son pied droit mais sa frappe tient plus d’une transformation d’Antoine Dupont qu’à un tir de football.
Une performance de son capitaine qui aura été à l’image de ses performances dans la compétition ainsi que celles de son équipe. À la peine offensivement, les Bleus s’en remettaient à une défense de fer, qui aura craqué face à l’Espagne. Une Roja qui affrontera le vainqueur de Pays-Bas – Angleterre le 14 juillet. Dommage pour la fête nationale française.
Réponses (0 )