Keiko Fujimori a annoncé la candidature de son père, Alberto Fujimori, à l’élection présidentielle de 2026. L’octogénaire, libéré en décembre après 16 ans de prison pour crimes contre l’humanité, souffre de problèmes de santé.
L’ancien président péruvien Alberto Fujimori, âgé de 85 ans, se présentera pour un troisième mandat en 2026, selon une annonce faite par sa fille Keiko Fujimori, leader du principal parti de droite du pays.
Keiko Fujimori a annoncé sur les réseaux sociaux, avec une vidéo de son père, qu’ils ont décidé ensemble qu’il serait candidat à la présidence.
Alberto Fujimori, d’origine japonaise, a gouverné le Pérou de 1990 à 2000. Il a été condamné à 25 ans de prison pour crimes contre l’humanité, liés à deux massacres de civils durant la lutte contre le Sentier lumineux.
Après 16 ans de prison, il a été libéré en décembre par la Cour constitutionnelle pour des raisons humanitaires, malgré l’opposition de la justice interaméricaine.
Des obstacles juridiques, notamment une dette de 15,5 millions de dollars liée à des dommages dans trois affaires judiciaires, pourraient rendre sa candidature irrecevable.
Keiko Fujimori a déclaré qu’elle ne souhaitait pas discuter des questions juridiques, laissant ce débat aux avocats, et a suggéré que la situation sera clarifiée ultérieurement.
Des problèmes de santé.
L’ancien président, surnommé “El Chino”, a été hospitalisé plusieurs fois ces dernières années et a annoncé en mai avoir été diagnostiqué avec une tumeur maligne à la langue, souffrant d’une lésion cancéreuse depuis plus de 27 ans.
En 2018, Alberto Fujimori a annoncé avoir une tumeur aux poumons et s’est récemment blessé à la hanche.
La fille de l’ancien président a déclaré que plusieurs tests de santé sont à venir pour son père, soulignant que sa volonté de vivre est un bon signe pour son rétablissement et sa candidature future.
Keiko Fujimori, candidate présidentielle à trois reprises, est poursuivie pour blanchiment d’argent lié au scandale Odebrecht. Le parquet demande 30 ans de prison, l’accusant d’avoir reçu 1,2 million de dollars de la société brésilienne en échange de contrats publics dans un système de corruption en Amérique latine.
Avec AFP.
Réponses (0 )