Les gens, et non l’intelligence artificielle, devraient avoir le contrôle des armes nucléaires, et cela a été convenu mardi lors d’un sommet mondial sur l’IA dans le domaine militaire.
Des responsables de l’intelligence militaire des forces armées se sont réunis à Séoul, avec des représentants de près de 100 pays, y compris les États-Unis, la Chine et l’Ukraine, et après deux jours de discussions, ils ont approuvé le “Plan d’Action”. L’accord, qui n’est pas juridiquement contraignant et n’a pas été signé par la Chine, souligne qu’il est essentiel de “maintenir le contrôle humain et l’implication des personnes dans toutes les actions liées à l’utilisation des armes nucléaires.” La déclaration a ajouté que les capacités de l’IA dans le domaine militaire “doivent être mises en œuvre conformément aux lois nationales et internationales en vigueur.” “Les applications de l’IA doivent être éthiques et centrées sur l’humain.” L’intelligence artificielle est actuellement utilisée pour le renseignement et la surveillance dans l’armée et pourrait à l’avenir être utilisée pour sélectionner des cibles de manière autonome. La Russie, la plus grande puissance nucléaire du monde, n’a pas été invitée au sommet en raison de son invasion de l’Ukraine. Le sommet de Séoul, co-organisé par le Royaume-Uni, les Pays-Bas, Singapour et le Kenya, fait suite à l’événement inaugural qui s’est tenu à La Haye en février de l’année dernière. Il se considère comme la “plateforme la plus inclusive pour l’IA dans le domaine militaire.”
