Attaque de drone ukrainien près de la résidence de Poutine, incendie massif dans les forêts voisines

Les attaques de drones ukrainiens ont provoqué des incendies massifs dans les forêts qui se sont approchés à seulement quelques kilomètres de la résidence luxueuse du dirigeant russe Vladimir Poutine le long de la mer Noire, connue sous le nom de “Palais de Poutine”.

Les autorités locales russes ont déclaré qu’environ 100 équipes d’urgence ont combattu l’incendie, qui a été causé par la chute de débris d’un drone ukrainien.

Les flammes se sont propagées à seulement 9 kilomètres du vaste complexe de 19000 mètres carrés de Poutine au Cap Idokopas, près de la ville touristique de Gelendzhik, située non loin de la Crimée, selon les rapports des autorités.

Aucun blessé ou mort n’a été signalé, bien que les services d’urgence locaux aient déclaré que plusieurs personnes ont été évacuées en raison de la fumée et ont dû être transportées en lieu sûr par bateau.

On ne sait pas si le palais était la cible visée des attaques de Kiev, écrivent les médias étrangers.

Par ailleurs, Poutine est devenu de plus en plus paranoïaque à propos des tentatives de l’éliminer – l’année dernière, il a démoli sa villa de vacances à Sotchi au milieu de sa guerre contre l’Ukraine, par crainte qu’elle ne soit vulnérable aux attaques aériennes.

L’existence du palais de Poutine sur la mer Noire, à environ 1.600 kilomètres de Moscou, a été révélée pour la première fois dans un documentaire vidéo de 2021 par le dissident russe Alexeï Navalny – qui est décédé l’année dernière alors qu’il purgeait sa peine dans une colonie pénitentiaire sibérienne.

Navalny avait prétendu que le dirigeant russe avait construit le refuge de 1,5 milliard de dollars avec des fonds obtenus de manière frauduleuse par des oligarques du pétrole et d’autres alliés milliardaires.

Le palais a été construit avec un casino, un théâtre, une patinoire de hockey et des vignobles – il comprenait même un club de strip-tease.

Navalny avait prétendu que la résidence avait des clôtures infranchissables, son propre port, sa propre sécurité, une zone d’interdiction de vol et même son propre point de contrôle frontalier – fonctionnant essentiellement comme un État distinct au sein de la Russie.

Les plans ont également révélé un bunker avec deux tunnels où Poutine et ses alliés politiques pourraient survivre, si nécessaire, pendant plusieurs semaines avec accès à de l’eau potable et à la ventilation.