Israël a caché les dégâts. Des missiles iraniens ont détruit cinq bases militaires.

Israël a appliqué la censure militaire en interdisant la publication des dommages causés par les bombardements iraniens pendant la guerre de 12 jours.

Les autorités à Tel Aviv ont officiellement rapporté uniquement des dommages dans les zones civiles, mais les attaques iraniennes ont causé de grands dommages à leur infrastructure militaire.

The Telegraph a analysé les données obtenues à travers plusieurs sources, ainsi que des images satellitaires limitées des bases militaires.

Selon le média britannique, l’Iran a complètement ou partiellement détruit plusieurs bases militaires dans le nord d’Israël, deux aéroports militaires, des systèmes de radars et cinq bâtiments des services secrets et du Ministère de la Défense israélien.

Les attaques n’ont pas été rendues publiques par les autorités israéliennes et ne peuvent pas être rapportées de l’intérieur du pays en raison des lois strictes de censure militaire.

Les nouvelles données ont été partagées avec The Telegraph par des académiciens américains de l’Université d’État de l’Oregon, qui se spécialisent dans l’utilisation des données de radar satellite pour détecter les dommages causés par les bombes dans les zones de guerre.

Elles suggèrent que cinq installations militaires non rapportées auparavant ont été frappées par six missiles iraniens dans le nord, le sud et le centre d’Israël, incluant une grande base aérienne, un centre de collecte de renseignements et une base logistique.