L’ayatollah sort du bunker : le leader suprême d’Iran en public pour la première fois
Le leader suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, est apparu en public pour la première fois depuis le début de la guerre de 12 jours avec Israël, durant laquelle plusieurs des plus hauts dirigeants politiques, militaires et scientifiques iraniens ont été tués par l’armée israélienne.
La télévision d’État iranienne a montré Khamenei samedi, saluant la foule alors qu’il entrait dans une mosquée près de sa résidence à Téhéran.
Khamenei a participé à la commémoration de l’Achoura, un jour important dans l’islam pour le souvenir.
Cependant, la télévision d’État a rapporté qu’il n’avait pas prononcé de discours lors de cet événement.
D’autres participants à l’événement ont parlé de la “résistance” aux attaques et ont souligné que l’Iran “ne se rendra jamais”, répétant les déclarations antérieures de Khamenei, selon la télévision d’État.
Khamenei, âgé de 86 ans, autrefois une présence constante de la république islamique, s’est presque complètement retiré du public pendant la guerre que Israël a commencée le 13 juin, car il était dit qu’il était sur la liste des cibles d’Israël.
Ses seules apparitions – deux déclarations vidéo, la seconde apparemment filmée dans un bunker – n’ont pas réussi à apaiser la nation.
Le président américain, Donald Trump, a déclaré qu’il avait empêché au moins deux fois des attaques israéliennes contre Khamenei.
Trump, dans un message pendant les attaques sévères d’Israël, avait souligné que les États-Unis étaient au courant de la localisation de Khamenei, mais n’avaient pas l’intention de le tuer.
L’absence du leader suprême en public est devenue un sujet de rumeurs sur les réseaux sociaux en Iran et parfois même un sujet de moqueries.
Malgré les pertes subies par l’Iran – notamment dans le programme nucléaire et le leadership militaire – Khamenei a déclaré dans un message enregistré le 26 juin que l’Iran avait remporté le conflit contre Israël et les États-Unis.
Sa déclaration a été répétée par d’autres officiels gouvernementaux et les médias.
