Poutine teste un nouveau missile nucléaire avant la rencontre avec Trump

La Russie se prépare à tester son missile de croisière à propulsion nucléaire à la veille du sommet de Vladimir Poutine avec Donald Trump, et après que le président américain l’a averti de ‘conséquences graves’ si la guerre continue.
Les experts disent que les dernières images satellites montrent des préparatifs intensifs sur le site d’essai de Pankovo à Novaya Zemlya, un archipel éloigné dans la mer de Barents.
Les photographies, prises ces dernières semaines par la société commerciale de satellites Planet Labs, révèlent une augmentation du personnel, des équipements, des navires et des avions liés aux tests précédents du 9M730 Burevestnik, connu par l’OTAN sous le nom de SSC-X-9 Skyfall.
Une source de sécurité occidentale a également vérifié que la Russie prépare un lancement du Burevestnik.
Les sources ont déclaré que le test pourrait avoir lieu cette semaine, ce qui pourrait potentiellement jeter une ombre sur le sommet Trump-Poutine prévu en Alaska.
Poutine a précédemment décrit le Burevestnik comme ‘invincible’ face aux défenses actuelles et futures contre les missiles, affirmant qu’il a une portée presque illimitée.
Le développement des missiles est devenu un axe principal pour Poutine, surtout après que Trump a dévoilé le système de défense Golden Dome en janvier, selon les experts.
Cependant, certains spécialistes sont sceptiques quant à la capacité du nouveau missile russe à échapper réellement aux systèmes de défense ou à donner à Moscou des capacités supplémentaires qu’elle ne possède pas déjà.
Il existe également des préoccupations que le missile pourrait émettre des radiations dangereuses le long de son trajet.
Les chercheurs croient que le test a été planifié bien avant l’annonce du sommet.
Mais ils disent que Poutine aurait pu ralentir ou arrêter les préparatifs apparents pour démontrer qu’il était ouvert à mettre fin à la guerre en Ukraine et à relancer les pourparlers sur le contrôle des armements avec Washington.
Le Burevestnik n’a pas une bonne performance, selon l’Initiative de la menace nucléaire, avec seulement deux succès partiels sur 13 tests connus.