Le premier tour des négociations pour la répartition des postes de direction de l’Union européenne, après les élections parlementaires européennes, s’est terminé sans résultat. Malgré les espoirs que les dirigeants parviendraient à un accord préliminaire sur un trio de nominations pour les postes clés de pouvoir à Bruxelles, la réunion s’est conclue sans accord.
Lundi, la première réunion physique entre les dirigeants après les élections s’est tenue avec de grands espoirs que les 27 États membres pourraient progresser dans la tâche délicate de la répartition des postes de président de la Commission européenne, de président du Conseil européen et de haut représentant pour les affaires étrangères.
Mais le président actuel du Conseil, Charles Michel, a déclaré aux journalistes vers minuit qu’il n’y avait “aucun accord”, insistant sur le fait que les dirigeants des États membres se sont engagés à parvenir à un accord d’ici la fin juin.
Le soutien à un second mandat pour Ursula von der Leyen en tant que présidente de la Commission européenne s’est accru, tandis que l’ancien Premier ministre portugais António Costa, sous enquête pour corruption dans son pays, est apparu comme favori pour la présidence du Conseil européen et la Première ministre estonienne Kaja Kallas pour le rôle de haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères.
Le Parti populaire européen de centre-droit a proposé de diviser le mandat de cinq ans de la présidence du Conseil en deux périodes, avec 2,5 ans dirigés par la gauche et 2,5 ans par un candidat proposé par eux.
En tant que plus grand groupe au Parlement européen, les conservateurs devraient également obtenir la majorité nécessaire pour réélire l’Italienne Roberta Metsola à la présidence du Parlement européen.
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