Crash au Brésil : le givre a-t-il paralysé les systèmes ?

Après le choc causé par le crash d’un avion avec 61 personnes à bord dans une zone résidentielle de Vinhedo, une ville de l’État brésilien de São Paulo, les autorités tentent maintenant de découvrir les raisons de la tragédie. Aucun des 57 passagers ni des 4 membres d’équipage à bord n’a survécu à l’accident. Le […]

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Crash au Brésil : le givre a-t-il paralysé les systèmes ?

Après le choc causé par le crash d’un avion avec 61 personnes à bord dans une zone résidentielle de Vinhedo, une ville de l’État brésilien de São Paulo, les autorités tentent maintenant de découvrir les raisons de la tragédie. Aucun des 57 passagers ni des 4 membres d’équipage à bord n’a survécu à l’accident. Le crash et l’incendie qui s’en est suivi ont causé des dégâts à une maison dans un complexe résidentiel, mais aucune victime parmi les personnes présentes dans la zone où l’ATR 72-500 s’est écrasé.

Selon les responsables, l’hypothèse la plus probable jusqu’à présent est celle de la glace. Il semble qu’il y ait eu une alerte météorologique concernant de la glace jusqu’à une altitude de 6 400 mètres au-dessus du niveau de la mer, et avant l’accident, l’ATR volait à une altitude de 5 200 mètres, selon les médias étrangers. La glace est dangereuse car, en plus d’alourdir l’avion, elle peut mettre hors service certains de ses systèmes. Un expert de l’aviation civile, le capitaine Ross Aimer, pense également qu’il faut considérer la possibilité d’un problème moteur, d’un dysfonctionnement des équipements de vol, ou de la perte d’une partie importante de l’avion en vol, comme la chute d’une partie de l’aile par exemple.

Une vidéo postée sur les réseaux sociaux a montré des images d’un avion, apparemment un ‘ATR’, perdant le contrôle et s’écrasant à proximité de plusieurs maisons. Une grande quantité de fumée s’est élevée après son crash. Les premières évaluations techniques parlent d’un “vrille plate” de l’appareil, une dynamique dans laquelle l’avion tourne autour de lui-même, tandis que le nez et la queue pivotent autour d’un axe horizontal, sans répondre aux interventions des pilotes. Selon les experts, une telle situation laisse très peu de temps pour réagir.

Magalie FavagerM
ÉCRIT PAR

Magalie Favager

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