La Pologne, l’un des plus fervents soutiens de l’Ukraine depuis le début de la guerre, redoute une extension du conflit.
À l’approche des élections européennes, Donald Tusk mène une campagne intense pour mobiliser ses concitoyens et les inciter à voter. Pour le Premier ministre, la Russie représente une menace réelle pour la sécurité des pays européens.
“Écoutez, croyez-moi. Pour ceux du Kremlin, prendre politiquement Bruxelles serait plus important que la prise de Kharkiv. Cette lutte pour savoir qui gouvernera la Pologne et l’Europe est aussi une lutte pour empêcher la guerre de pénétrer nos frontières”, a déclaré Donald Tusk.
Lundi, les autorités ont annoncé avoir arrêté dix-huit personnes au cours des six derniers mois, accusées de planifier des actes hostiles pour le compte de la Russie, ravivant ainsi les craintes de la population.
“Pour ma part, je suis très inquiète du résultat de ces élections. J’aimerais beaucoup que la Pologne reste en Europe et je ne peux pas imaginer un avenir différent”, explique une femme présente au meeting.
Craignant une victoire potentielle du Kremlin, la Pologne a annoncé un investissement de plus de deux milliards d’euros pour renforcer sa frontière avec la Biélorussie et l’enclave russe de Kaliningrad.
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