Profondément désillusionnée par le système judiciaire de son pays, la jeune femme qui porte des accusations de viol contre les footballeurs français Hugo Auradou et Oscar Jegou a tenté de mettre fin à ses jours le week-end dernier. Dans une lettre, elle a souhaité partager les raisons qui l’ont poussée à agir ainsi.
La jeune femme traverse une période extrêmement difficile, et sa vie semble être en ruines. La plaignante qui a porté des accusations de viol contre les joueurs du XV de France, Hugo Auradou et Oscar Jegou, a tenté de mettre fin à ses jours le week-end dernier. Cet événement tragique aurait eu lieu vendredi matin, ce qui explique son absence à l’évaluation psychologique et psychiatrique prévue dans le cadre du procès.
La personne concernée a rédigé une missive dans laquelle elle explique les motifs qui l’ont poussée à agir ainsi. Ce document a été rendu public par les médias argentins. « J’avais foi en la Justice, on m’a incitée à porter plainte, mais aujourd’hui je fais face à une pression psychologique insupportable, ce qui m’a ôté toute envie de vivre », déclare celle qui signe sa lettre par le prénom Soledad.
Elle ressent une profonde frustration envers le système judiciaire de sa nation.
Dans cette lettre, elle exprime principalement sa colère envers le système judiciaire de son pays ainsi que les avocats impliqués dans son dossier. « J’aspire à ce qu’ils trouvent le sommeil en contemplant les visages de leurs épouses, de leurs filles et de leurs petites-filles. Ils ont détruit mon existence. Ils ont utilisé les médias de manière impitoyable pour me condamner socialement. Merci au parquet. Merci, ils m’ont anéantie alors que je suis encore en vie. »
Au cours des dernières semaines, le procès a connu un développement surprenant avec la libération des deux footballeurs français. Néanmoins, ils ne peuvent pas quitter le territoire argentin tant que la décision judiciaire n’a pas été rendue. Les avocats de la défense demandent l’arrêt des accusations, tandis que les déclarations de la plaignante sont mises à mal par plusieurs témoignages qui remettent en question son récit, en particulier concernant les événements survenus dans la discothèque où le trio s’est croisé.
Le cœur du mystère, comme c’est souvent le cas dans ce genre d’affaires, se trouve dans les événements qui se sont déroulés à l’intérieur de la chambre d’hôtel, le seul lieu dépourvu de témoins ou de caméras de surveillance. Les déclarations de la victime, ainsi que les blessures physiques observées, constituent ses derniers éléments de preuve.