Les dirigeants des sept pays les plus industrialisés du monde se sont réunis lundi à Kananaskis, au Canada, dans le but, de trouver un terrain d’entente concernant les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient. Parmi les participants à la réunion figuraient les dirigeants des États-Unis, de la Grande-Bretagne, du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon, ainsi que ceux de l’Union européenne. À l’ouverture du sommet, le président américain, Donald Trump, a déclaré que l’exclusion de la Russie de ce qui était autrefois le G8, il y a une décennie, après l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée, avait été une erreur.
« Cela a été une grosse erreur », a dit Trump, ajoutant qu’il croit que la Russie n’aurait pas envahi l’Ukraine en 2022, si le président russe, Vladimir Poutine, n’avait pas été exclu. « Poutine me parle. Il ne parle à personne d’autre, il n’est pas satisfait. Je peux vous dire qu’il ne parle à personne qui l’a mis de côté, qui l’a exclu, et je suis d’accord avec lui », a déclaré Trump. Trump a parlé samedi avec Poutine et a suggéré que le leader russe pourrait jouer un rôle de médiateur entre Israël et l’Iran. Le président français, Emmanuel Macron, a rejeté cette idée, affirmant que Moscou ne pouvait pas être un négociateur, car elle a déclenché une guerre contre l’Ukraine. Les responsables européens ont déclaré qu’ils espèrent profiter de la réunion de mardi avec le président ukrainien, Volodymyr Zelenski, et celle avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, lors du sommet de la semaine prochaine, pour convaincre Trump d’adopter une position plus ferme envers Moscou.