Le ministre israélien Bezalel Smotrich a déclaré que Gaza serait « complètement détruite » et que les Palestiniens seraient « massivement déplacés vers des pays tiers », suscitant la crainte d’un nettoyage ethnique.
Cette déclaration intervient après l’adoption d’un plan militaire israélien visant à envahir et à occuper la bande de Gaza. Le Hamas a réagi en excluant les négociations pour un cessez-le-feu, en raison du blocus qui empêche l’aide humanitaire depuis plus de deux mois.
Des responsables israéliens ont indiqué que l’offensive inclurait le déplacement des civils « pour leur protection ». Le Premier ministre Netanyahu a confirmé cela, tandis que Smotrich a ajouté que les civils seraient envoyés vers le sud, puis déplacés vers d’autres pays.
L’Égypte et la Jordanie ont rejeté tout exode de réfugiés, le considérant comme une forme de nettoyage ethnique. La Cour internationale de justice examine les accusations de génocide contre Israël et a demandé un allègement de l’aide humanitaire.
Depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle le Hamas a attaqué Israël, plus de 2300000 habitants de Gaza ont été déplacés. Plus de 52000 Palestiniens ont été tués lors de l’offensive qui a suivi. Un cessez-le-feu de deux mois a échoué en mars.
Les négociations, médiatisées par le Qatar et l’Égypte, progressent peu, Israël exigeant le désarmement du Hamas, tandis que le Hamas réclame un cessez-le-feu permanent et un retrait complet d’Israël.
Certains analystes estiment que les menaces israéliennes visent à accroître la pression sur le Hamas et à renforcer la coalition de droite de Netanyahu. Pendant ce temps, le Hamas accuse Israël de « chantage politique » et de la catastrophe humanitaire à Gaza.