Les candidats à la présidentielle, Kamala Harris et Donald Trump, se sont affrontés dimanche alors que l’élection du 5 novembre approche.
À un mois de l’élection présidentielle, Donald Trump et Kamala Harris se sont affrontés verbalement, échangeant des accusations le 6 octobre, alors que la course à la Maison blanche s’intensifie.
La vice-présidente démocrate, invitée du podcast “Call Her Daddy”, a dénoncé les violences faites aux femmes et défendu le droit à l’avortement. Elle a critiqué les “mensonges” de Donald Trump, qui l’accuse à tort d’être en faveur de l'”exécution de bébés” à un stade avancé de la grossesse.
Le candidat républicain a voulu se présenter comme un “protecteur” des femmes, mais Kamala Harris a souligné qu’il avait déclaré que les femmes devaient être punies pour avoir avorté.
L’avortement est un sujet clé de la campagne, sur lequel les démocrates veulent capitaliser, tandis que l’ex-président évite de se positionner clairement, prônant la décision des États. Kamala Harris entame un marathon médiatique, s’exprimant dans des émissions populaires, comme “The Howard Stern Show” et “The Late Show with Stephen Colbert”, favorables à sa campagne.
“Vote.”
Donald Trump s’est rendu pour la quatrième fois dans le Wisconsin, un État-clé, pour un meeting à Juneau. Il y a abordé ses thèmes de campagne habituels : contrôle de l’immigration, réduction de l’inflation, fiscalité, et a accusé sa rivale de vouloir mener une politique “communiste”.
L’ex-président a critiqué Kamala Harris en la qualifiant d'”incompétente”, citant le manque de réponse fédérale aux populations du sud-est des États-Unis affectées par l’ouragan Hélène.
Le candidat républicain a averti que son adversaire volerait leur fortune et les abandonnerait, puis a encouragé le public à profiter du vote anticipé ouvert dans le Wisconsin en disant : “Sortez et allez voter”.
Donald Trump, ayant perdu le Wisconsin face à Joe Biden en 2020, y est retourné quatre fois en huit jours. Cela fait suite à un retour triomphal à Butler, en Pennsylvanie, où il a échappé de peu à une tentative d’assassinat le 13 juillet.
Un scrutin serré est attendu.
Les sondages montrent les deux candidats à égalité, provoquant une course intense pour convaincre les électeurs des sept États “clés” qui détermineront le résultat du scrutin du 5 novembre.
Aux États-Unis, l’élection présidentielle se décide par un suffrage universel indirect via des grands électeurs dont le nombre varie selon les États. Dans des États clés comme le Michigan, l’Arizona, le Nevada, le Wisconsin, la Pennsylvanie, la Géorgie et la Caroline du Nord, où Donald Trump et Kamala Harris concentrent leurs campagnes, la victoire se joue souvent à quelques dizaines de milliers de voix près.
La vice-présidente Kamala Harris s’est rendue à Ripon, Wisconsin, pour apparaître avec Liz Cheney, figure anti-Trump. Elle prévoit également de faire campagne dans le Nevada et l’Arizona.
Elle bénéficiera du soutien de Barack Obama, toujours très populaire. Le premier président noir des États-Unis visitera plusieurs États-clés avant les élections, à commencer par Pittsburgh en Pennsylvanie, un État crucial.
À 63 ans, Barack Obama reste une voix influente chez les démocrates et a aidé à lever plus de 76 millions de dollars de campagne cette année, bien qu’il ne soit pas encore actif sur le terrain.
Avec AFP
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