Le groupe Hezbollah du Liban a revendiqué le tir de plus de 200 roquettes sur plusieurs bases militaires israéliennes en réponse à une attaque aérienne qui a tué un de ses commandants de haut rang. L’armée israélienne a déclaré que “de nombreux obus” avaient pénétré sur le territoire israélien depuis le Liban, dont beaucoup ont été interceptés. Il n’y a pas eu de rapports immédiats de victimes.
L’armée israélienne a reconnu mercredi avoir tué Mohammad Naameh Nasser, qui dirigeait l’une des trois divisions régionales du Hezbollah dans le sud du Liban, un jour plus tôt. Quelques heures plus tard, le Hezbollah a tiré un grand nombre de roquettes Katyusha et Falaq, avec des ogives lourdes, sur le nord d’Israël et sur les hauteurs du Golan occupées par Israël. Le Hezbollah a tiré encore plus de roquettes jeudi et a déclaré avoir également lancé des drones kamikazes sur plusieurs bases.
L’attaque marque l’une des escalades les plus importantes dans le conflit continu le long de la frontière entre le Liban et Israël, avec des tensions accrues ces dernières semaines. Craignant une escalade régionale, les États-Unis et la France travaillent activement pour empêcher que la situation ne dégénère en une guerre plus large. Les responsables israéliens, quant à eux, disent qu’ils pourraient décider d’entrer en guerre au Liban si les efforts pour une solution diplomatique échouent.
Israël considère le Hezbollah comme sa menace la plus directe et estime que le groupe possède un arsenal de 150 000 roquettes. En 2006, Israël et le Hezbollah se sont affrontés dans une guerre d’un mois qui n’a abouti à aucune victoire claire.
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