Les responsables à Téhéran sont extrêmement nerveux alors qu’Israël se prépare à répondre à la pluie avec 180 missiles balistiques que le régime des ayatollahs a lancés contre lui, et s’engage, selon CNN, dans des efforts diplomatiques urgents pour minimiser l’ampleur de la réponse de l’État juif.
L’anxiété de l’Iran découle de l’incertitude quant à savoir si les États-Unis parviendront à convaincre Israël de ne pas frapper les installations nucléaires et pétrolières iraniennes, alors que sa milice représentative la plus significative dans la région, le Hezbollah, a été considérablement affaiblie par les opérations militaires israéliennes au cours des dernières semaines. Les États-Unis ont consulté Israël sur la manière dont il prévoit de répondre à l’attaque du 1er octobre, et les responsables américains ont clairement indiqué qu’ils ne souhaitent pas qu’Israël cible les installations nucléaires iraniennes ou les champs pétroliers. Le président américain Joe Biden a parlé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu mercredi, leur première conversation en près de deux mois, lui disant que la riposte d’Israël devait être proportionnelle. Les alliés des États-Unis dans la région du Golfe, y compris les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Qatar, ont également exprimé à Washington leur préoccupation concernant une éventuelle attaque contre les installations pétrolières iraniennes, qui pourraient avoir des impacts économiques et environnementaux négatifs. L’organisation paramilitaire libanaise Hezbollah est à court d’argent, alors que les attaques israéliennes sur plusieurs jours contre le groupe soutenu par l’Iran ont perturbé trois de ses principales sources de financement. Des chercheurs aux États-Unis et au Liban, ainsi que des rapports du département américain du Trésor, identifient la principale source de financement comme Al-Qard al-Hasan, ou AQAH, une institution libanaise semi-bancaire, mais sans licence bancaire, dirigée par le Hezbollah, qui a été désignée comme organisation terroriste par les États-Unis. Les chercheurs affirment qu’parmi d’autres sources de financement pour le Hezbollah figurent les banques commerciales libanaises déjà en faillite, mais licenciées, et les envois d’argent par avion à l’aéroport de Beyrouth.