Le président de la Biélorussie a gracié plusieurs prisonniers lors de la visite de l’envoyé spécial des États-Unis, Keith Kellogg, dans une tentative d’apaiser les tensions avec l’Occident.
La Biélorussie a libéré un groupe de prisonniers politiques, dans un accord médiatisé par les États-Unis avec le président Alexandre Loukachenko.
Le mari de la dirigeante de l’opposition biélorusse en exil, Sviatlana Tsikhanouskaya, Siarhei Tsikhanouski, fait partie des libérés, écrit euronews, rapporte Buzz Plus.
Il est indiqué que le régime de Loukachenko l’a arrêté en 2020, alors qu’il était le candidat présidentiel de l’opposition biélorusse et l’adversaire direct de Loukachenko.
La libération surprise a été médiatisée par l’envoyé américain Keith Kellogg, un conseiller de longue date du président américain Donald Trump, qui s’est rendu en Biélorussie au début de cette semaine pour des pourparlers avec le président.
Depuis l’année dernière, Loukachenko a régulièrement gracié un petit nombre de critiques emprisonnés du gouvernement, dans ce que les analystes ont vu comme un signal que Minsk cherchait à apaiser les tensions avec l’Occident.
À l’approche des élections présidentielles de janvier 2025, il a gracié des prisonniers condamnés pour extrémisme, prétendant que c’était un « geste humanitaire » envers ceux qui avaient « perdu leur chemin ».
Alors que Kellogg a déclaré en privé que le voyage à Minsk pourrait aider à lancer des pourparlers de paix visant à mettre fin à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Par ailleurs, Loukachenko est un allié clé du président russe Vladimir Poutine.
« Il est un co-agresseur et sert les intérêts de Poutine, et il ne peut absolument pas être digne de confiance », a déclaré Tsikhanouskaya.
Il a décrit la guerre de la Russie en Ukraine comme une bénédiction pour Loukachenko et qu’il ne voulait pas qu’elle s’arrête.
