La Corée du Nord “salue” Trump en lançant des missiles avant son retour.

La Corée du Nord a lancé plusieurs missiles balistiques à courte portée depuis sa côte est mardi, a déclaré l’armée sud-coréenne, marquant une nouvelle démonstration de force juste quelques jours avant le retour au pouvoir du président élu des États-Unis, Donald Trump. Les missiles ont parcouru environ 250 km après avoir été tirés vers 09h30 du matin depuis Kanggye, dans la province de Jagang, près de la frontière du pays avec la Chine, a déclaré l’état-major commun de Séoul (JCS). “Nous condamnons fermement ce lancement comme une provocation claire qui menace sérieusement la paix et la stabilité sur la péninsule coréenne,” a déclaré le JCS, avertissant la Corée du Nord contre “une mauvaise interprétation” de la situation et promettant de “répondre avec force” à toute provocation supplémentaire. Le président par intérim de la Corée du Sud, Choi Sang-mok, a également condamné le lancement comme une violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et a déclaré que Séoul répondrait fermement aux provocations de la Corée du Nord. Le bureau présidentiel de Séoul a déclaré que le Conseil de sécurité nationale avait tenu une réunion pour examiner la situation et a promis une position ferme. Le Commandement indo-pacifique des États-Unis a condamné ce test, exhortant Pyongyang à s’abstenir de toute action illégale et déstabilisante. Le porte-parole du Cabinet japonais, Yoshimasa Hayashi, a déclaré qu’il était au courant du test de missile et que Tokyo prenait toutes les mesures possibles pour répondre par une coopération étroite avec Washington et Séoul, y compris le partage en temps réel des données d’alerte aux missiles. Le lancement a eu lieu environ une semaine après que la Corée du Nord ait tiré un missile balistique hypersonique à portée moyenne, affirmant qu’il s’agissait d’un nouveau missile, ce qui était le premier test de missile depuis le 5 novembre. Le lancement de mardi a eu lieu quelques jours avant l’inauguration du président américain, Trump, qui a tenu des sommets avec le leader nord-coréen Kim Jong Un pendant son premier mandat et a apprécié sa relation personnelle avec lui. Les législateurs sud-coréens, après avoir été informés par le Service national de renseignement, ont déclaré lundi que les récents tests d’armement de Pyongyang visaient en partie à “montrer ses atouts aux États-Unis et à attirer l’attention de Trump,” après une promesse de “la contre-action la plus sévère contre les États-Unis” lors d’une réunion politique clé à la fin de l’année dernière.