Depuis le début de la 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU, les Palestiniens peuvent soumettre des propositions et siéger parmi les États membres. Israël a critiqué cette “promotion” résultant d’une résolution votée en mai.
Le 10 septembre, les Palestiniens ont obtenu une nouvelle position à l’Assemblée générale de l’ONU, siégeant désormais par ordre alphabétique, un droit accordé à leur délégation qui n’est pas membre à part entière.
En mai, une large majorité de l’Assemblée générale a soutenu que les Palestiniens devraient être membres à part entière de l’ONU, leur accordant des droits supplémentaires malgré l’opposition des États-Unis à leur adhésion.
La résolution stipule que, dès la 79e session annuelle de l’Assemblée, les Palestiniens peuvent soumettre des propositions et des amendements directement, ou siéger parmi les États membres par ordre alphabétique, tout en excluant leur droit de vote et d’appartenance au Conseil de sécurité.
“Un moment historique”
L’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyad Mansour, a pris place mardi à la table “État de Palestine” entre le Soudan et le Sri Lanka. L’ambassadeur égyptien a qualifié cet événement de “moment historique”.
Israël a dénoncé la “promotion” du statut des Palestiniens, affirmant que toute décision en leur faveur, que ce soit à l’ONU ou bilatéralement, constitue une récompense pour le terrorisme, notamment pour le Hamas, selon l’ambassadeur israélien adjoint Jonathan Miller.
Face à la guerre à Gaza, les Palestiniens ont relancé leur demande de devenir un État membre des Nations unies, après avoir obtenu le statut d’« État non membre observateur » en 2012. Cependant, le Conseil de sécurité a opposé un veto à leur initiative, soutenue par les États-Unis, le 18 avril.
Avec AFP.
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