Suite à l’avertissement émis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Chine a déclaré vendredi qu’elle allait intensifier ses mesures de surveillance concernant les individus et les marchandises qui pourraient avoir été exposés au virus mpox.
Le mercredi 14 août, l’Organisation mondiale de la santé a élevé son niveau d’alerte international en raison de la recrudescence des cas de mpox en Afrique. En réponse à cette situation, la Chine a déclaré, le vendredi suivant, qu’elle allait intensifier ses mesures de contrôle aux frontières. Par ailleurs, un cas a été signalé en Suède, suivi d’un autre au Pakistan.
Le mpox, qui était auparavant connu sous le terme de variole simienne, est une infection virale pouvant être transmise des animaux à l’être humain. Cette maladie peut également se propager par un contact direct avec une personne porteuse du virus. Parmi ses symptômes, on retrouve principalement des lésions cutanées sous forme de pustules ainsi qu’une élévation de la température corporelle.
Les autorités douanières chinoises ont déclaré dans un communiqué que les individus venant de zones affectées par le mpox, ainsi que ceux ayant été en contact avec des cas confirmés ou montrant des signes de la maladie, doivent se signaler proactivement à leur arrivée en Chine.
“Les fonctionnaires des douanes effectueront des contrôles sanitaires et réaliseront des prélèvements ainsi que des analyses selon les protocoles établis”, ont-elles ajouté.
Des actions à mettre en place sur une période de six mois.
De plus, il est stipulé dans le communiqué que les moyens de transport, ainsi que les conteneurs ou les marchandises en provenance de régions affectées, doivent faire l’objet d’une désinfection s’ils sont contaminés ou s’il existe un risque de contamination.
Ces dispositions entreront en vigueur ce vendredi et resteront effectives pendant une période de six mois.
Jeudi, la Suède a annoncé avoir détecté un premier cas d’un variant du mpox, qui est à la fois plus transmissible et plus menaçant. Cette maladie a causé la mort d’au moins 548 personnes depuis le début de l’année en République démocratique du Congo (RDC), qui est le pays le plus affecté par cette épidémie.
L’Organisation mondiale de la santé a signalé qu’il est probable que de nouveaux cas de mpox importés apparaissent bientôt en Europe. Mercredi, elle a activé son niveau d’alerte maximal à l’échelle internationale en raison de la recrudescence des infections observées en Afrique.
Avec l’AFP
Réponses (0 )