Le chef de l’OTAN, Mark Rutte, s’est rendu en Floride pour des discussions avec le président américain élu, Donald Trump, axées sur “les questions de sécurité mondiale auxquelles l’alliance est confrontée aujourd’hui.” Cependant, cela ressemble davantage à une rencontre de courtoisie : Rutte est perçu comme une figure plus pacifique envers Trump au sein de l’alliance, qui s’inquiète de l’approche dure du républicain, et il est dit qu’il a veillé à maintenir de bonnes relations avec lui tout au long.
Au cours de son premier mandat en tant que président, Trump a contraint les pays de l’OTAN à augmenter leurs dépenses de défense. Après ses menaces en 2018 qu’il pourrait retirer les États-Unis de l’alliance, où ils sont un contributeur majeur, la grande majorité des membres dépensent désormais les 2 pour cent du PIB requis. Rutte, ancien Premier ministre des Pays-Bas, a exprimé son désir de rencontrer Trump immédiatement après que ce dernier a remporté les élections présidentielles du 5 novembre.
“Ce que nous observons avec attention, c’est particulièrement le fait que la Corée du Nord, l’Iran et la Chine, ainsi que la Russie, bien sûr, travaillent ensemble contre l’Ukraine,” a récemment déclaré Rutte lors d’une réunion avec des dirigeants européens à Budapest, tout en exprimant son inquiétude concernant “la livraison de technologie à la Corée du Nord,” affirmant qu’une telle pratique menace “le sol américain et le continent européen.” Un haut responsable de la Corée du Sud a déclaré vendredi que Moscou avait fourni à la Corée du Nord des systèmes de défense aérienne en échange du déploiement de ses forces pour soutenir la guerre de la Russie contre l’Ukraine.
