Dans une vidéo adressée, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a qualifié la décision de la Cour pénale internationale d’émettre des mandats d’arrêt contre lui et l’ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, de “jour noir.”
Netanyahu a qualifié cette décision de violation du droit naturel de la démocratie à se défendre contre le “terrorisme mortel,” et l’a décrite comme une mesure “antisémite” visant à l’empêcher de se défendre contre des ennemis cherchant à détruire Israël.
Il a nié les accusations selon lesquelles Israël provoquerait la famine dans la bande de Gaza, en soulignant que des centaines de tonnes de nourriture sont entrées dans la région, mais que l’aide est volée par le Hamas.
D’autre part, l’ONU a déclaré qu’aucune aide humanitaire n’est entrée dans le nord de Gaza au cours des 40 derniers jours, tandis que des rapports médiatiques affirment qu’Israël ne prend pas de mesures pour arrêter les gangs opérant dans les territoires qu’il contrôle et volant l’aide.
Netanyahu a souligné qu’Israël ne reconnaît pas et ne reconnaîtra pas cette décision de la cour, remerciant également ses amis internationaux, en particulier les États-Unis, pour leur soutien. Il a averti que cette décision aura de graves conséquences pour la cour et pour ceux qui coopèrent avec elle.
Cependant, certains pays occidentaux ont indiqué qu’ils prévoyaient d’agir conformément à cette décision.
Netanyahu a également exprimé sa gratitude aux politiciens israéliens de tous les spectres politiques qui se sont opposés à cette décision.
Il a déclaré que “aucune décision anti-israélienne ne nous arrêtera, ni ne m’arrêtera, de défendre notre pays par tous les moyens. Nous ne nous soumettrons pas aux pressions.”
Il est rapporté qu’ils sont accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité pour la guerre à Gaza et les attaques d’octobre 2023 qui ont déclenché l’offensive israélienne dans les territoires palestiniens.
Un panel précédent de la Cour de La Haye a conclu qu’il existe des doutes raisonnables que Netanyahu et Gallant, agissant comme collaborateurs, sont responsables de violations graves du droit international.