Benjamin Netanyahu a présenté des excuses publiques aux Israéliens pour l’échec du retour vivant des 6 otages retrouvés morts à Gaza samedi, alors que le Hamas a averti que d’autres otages pourraient “retourner chez leurs familles avec plaisir” si un cessez-le-feu n’est pas atteint. Ses commentaires sont intervenus après des manifestations massives dans les rues concernant la manière dont son gouvernement a géré la situation délicate des personnes enlevées par des militants palestiniens lors de l’attaque du 7 octobre. La pression a également augmenté au niveau international après que le Royaume-Uni a suspendu plusieurs ventes d’armes à Israël, citant le risque que l’équipement soit utilisé pour violer le droit international. Même le président des États-Unis, Joe Biden, a exprimé que Netanyahu ne faisait pas assez pour sécuriser un cessez-le-feu, ce qui semblait inciter son mea culpa. J’ai dit aux familles et je vais le répéter encore.
Je demande votre pardon pour le fait que nous n’avons pas pu les ramener vivants ; nous nous en sommes approchés de très près, mais nous n’avons pas réussi. Cependant, Netanyahu a de nouveau adopté un ton défiant et a continué à insister pour que l’armée israélienne contrôle le corridor Philadelphi de Gaza – une bande de terre stratégiquement importante qui constitue un point de blocage dans les négociations avec le Hamas. Les manifestations ont continué lundi soir avec des familles en colère sur le fait que leurs proches n’ont pas été ramenés chez eux depuis presque 11 mois.