OTAN-Russie en Arctique : F-35B britanniques dominent les cieux

Face aux vents qui soufflent sur la base aérienne de Keflavik, l’un des avions de combat les plus avancés du Royaume-Uni est stationné sur la piste… Il vient d’arriver en Islande. En parlant à seulement quelques mètres de l’avion F35B de la Royal Air Force britannique, le ministre des Affaires étrangères d’Islande a déclaré que […]

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OTAN-Russie en Arctique : F-35B britanniques dominent les cieux

Face aux vents qui soufflent sur la base aérienne de Keflavik, l’un des avions de combat les plus avancés du Royaume-Uni est stationné sur la piste… Il vient d’arriver en Islande. En parlant à seulement quelques mètres de l’avion F35B de la Royal Air Force britannique, le ministre des Affaires étrangères d’Islande a déclaré que l’Arctique est désormais une zone d’importance vitale. “Nous espérons fortement que cette région restera une zone de faible tension,” a déclaré le ministre islandais. “Mais les choses changent, et nous devons rester vigilants,” a-t-il ajouté.

C’est précisément pour cette raison que le Royaume-Uni a envoyé quatre avions de combat F-35B du 617e escadron du pays dans l’extrême sud-est de l’Islande. Les avions ont récemment entamé une mission de patrouille aérienne de l’OTAN, avec un accent particulier sur l’Arctique. C’est la première fois que les F-35B de Londres assurent la surveillance aérienne pour l’OTAN, bien que d’autres avions de la Royal Air Force aient achevé une mission de surveillance de la frontière orientale de l’alliance depuis la Roumanie il y a quelques mois.

Ces avions de cinquième génération, rapides et difficiles à détecter par les radars, sont conçus pour être furtifs, avec le modèle F-35B capable d’atterrir et de décoller verticalement. En se tenant près de l’avion, le commandant Stuart Campbell a décrit les F-35 comme étant capables de “communiquer entre eux.” Lorsqu’ils sont utilisés ensemble, a-t-il expliqué, la liaison entre les avions offre un “avantage significatif par rapport à ce que j’ai vu auparavant au sein de l’OTAN.”

En 2024, l’OTAN ne surveille pas seulement l’Europe de l’Est; elle observe attentivement les points chauds du globe, du Moyen-Orient à l’Indo-Pacifique. Désormais, l’OTAN a également tourné son attention vers l’Arctique, une région peu accueillante, en redirigeant son regard vers le nord, alors que la Russie renforce discrètement sa présence dans la région et que la Chine y porte un grand intérêt.

Magalie FavagerM
ÉCRIT PAR

Magalie Favager

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