L’Occident entrera en guerre directe avec la Russie s’il permet à l’Ukraine d’attaquer le sol russe avec des missiles à longue portée, que l’Occident a lui-même fournis. Dans ses commentaires les plus durs à ce jour sur la question, le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, a averti d’un conflit ouvert, arguant que les données de ciblage par satellite et les programmes de trajectoire de vol des missiles devraient être réalisés par des militaires de l’OTAN, car Kyiv n’est pas capable de le faire.
Depuis des mois, la question n’est pas seulement de savoir s’il faut permettre au régime ukrainien de frapper la Russie avec ces armes. La question est de savoir si une décision sera prise pour le permettre ou non. Les pays de l’OTAN seraient directement impliqués dans un conflit militaire. Si la décision est prise, cela signifiera l’implication directe des pays de l’OTAN, y compris des États-Unis et des pays européens, dans la guerre en Ukraine. Un tel mouvement changerait naturellement la nature du conflit de manière significative. La Russie, a ajouté Poutine, serait contrainte de prendre des mesures appropriées en fonction de ces nouvelles menaces. Il a déjà précisé quel type de mesures sont discutées. Pendant ce temps, Moscou a lancé une contre-offensive dans la région occidentale de la Russie, à Koursk, pour reprendre les territoires contrôlés là-bas par l’Ukraine. Le ministère russe de la Défense affirme qu’en deux jours, ses troupes ont repris le contrôle de dix villages, confirmant la contre-offensive de la Russie. Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, dans le contexte de cette situation militaire, a accusé les alliés occidentaux de traîner les pieds pour fournir un soutien à son pays.
