Les récentes menaces du président russe Vladimir Poutine contre l’OTAN n’ont pas entraîné de réaction immédiate à Bruxelles, écrit Deutsche Welle dans son analyse.
Poutine a déclaré précédemment que si les pays de l’OTAN permettaient à l’Ukraine d’utiliser des missiles occidentaux sur le territoire russe, l’OTAN serait en guerre avec la Russie.
Il n’y a pas eu de réponse de l’OTAN à ce sujet vendredi. Le secrétaire général sortant de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a constamment déclaré que l’OTAN en tant qu’organisation ne participera pas activement à la défense de l’Ukraine contre l’agresseur russe.
Le chef de l’État russe, Vladimir Poutine, a dit à un journaliste à Saint-Pétersbourg jeudi qu’il répondrait en fonction des circonstances aux menaces de l’OTAN. Mais il a laissé ouverte la signification de ses propos. Le dirigeant russe a fait de telles déclarations à plusieurs reprises. Même ses alliés de confiance au parlement russe ont menacé d’utiliser des armes nucléaires.
Dans un discours télévisé le 22 février 2022, le premier jour de son attaque contre l’Ukraine, Poutine a déclaré que l’OTAN était responsable du conflit et de la raison de l’opération militaire en Ukraine.
Le Premier ministre polonais Donald Tusk ne s’inquiétera pas trop des récentes déclarations du président russe. Les développements en Ukraine et sur le front russo-ukrainien doivent être pris très au sérieux, mais je ne donnerais pas une importance excessive à la déclaration du président Poutine, a déclaré Tusk devant la presse à Varsovie, un jour après sa rencontre avec le secrétaire d’État américain Anthony Blinken, qui était venu de Kyiv.
