Le président russe Vladimir Poutine a proposé des pourparlers directs de paix avec l’Ukraine le 15 mai à Istanbul, en Turquie.
Poutine s’est adressé au public quelques heures après la fin d’une trêve auto-déclarée de trois jours dans les attaques contre l’Ukraine.
Il a déclaré que la Russie propose des pourparlers directs avec l’Ukraine à Istanbul, jeudi 15 mai, dans une tentative de « supprimer les causes profondes du conflit » et « d’atteindre le rétablissement d’une paix durable et stable ».
« Ce n’est pas la Russie qui a interrompu les négociations en 2022. C’était Kiev. Cependant, nous proposons que Kiev reprenne les négociations directes sans aucune condition préalable », a déclaré Poutine, faisant référence aux pourparlers échoués immédiatement après l’agression russe.
Par ailleurs, les grandes puissances européennes ont soutenu samedi un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours en Ukraine, et ont menacé Poutine de nouvelles sanctions « massives » s’il ne les accepte pas dans les prochains jours.
Hier, à Kiev, se trouvaient le chancelier allemand Friedrich Merz, le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le Premier ministre polonais Donald Tusk.
Ils ont parlé avec Volodymyr Zelenski et Donald Trump au téléphone, une conversation que le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriy Sibiha a qualifiée de « fructueuse ».
Et ils ont donné un ultimatum à Poutine, lui demandant d’accepter un cessez-le-feu de 30 jours qui commencerait lundi 12 mai.
S’il refusait, les pays occidentaux enverraient encore plus d’armes en Ukraine et imposeraient de nouvelles sanctions « massives » contre la Russie.