Vladimir Poutine pourrait lancer une attaque directe contre l’OTAN d’ici 2027, s’il est autorisé à reconstruire son armée pendant un cessez-le-feu, affirment des experts militaires. Le monde a appelé à une pause dans le conflit intense, mais la crainte grandit que cela puisse avoir un effet très négatif sur la sécurité future de l’Europe. Malgré les inquiétudes croissantes, Poutine a évité de conclure un accord de paix jusqu’à présent. Et dans sa dernière manœuvre, il a ignoré les appels de Volodymyr Zelenski et de Donald Trump à participer personnellement au cycle de négociations de cette semaine en Turquie.
La liste de la délégation russe qui a participé a été publiée par le Kremlin hier soir, sans le nom de Poutine. Si un cessez-le-feu peut enfin être atteint, cela donnera alors à Poutine le temps de se réorganiser et de proposer un nouveau plan d’attaque, qui pourrait désormais inclure d’autres pays européens. La Russie pourrait reconstruire son armée à une capacité préoccupante dès 2027, selon un rapport d’un groupe d’experts en sécurité. L’Institut international d’études stratégiques a déclaré que Poutine pourrait mettre son armée en “position de guerre” et tenter de tester l’OTAN en invoquant l’article 5. Cela pourrait amener le Kremlin à décider de laisser l’Ukraine tranquille, alors qu’elle continue de se remettre de l’invasion lancée il y a plus de trois ans par la Russie. Au lieu de cela, Poutine pourrait s’engager dans une attaque contre les États de l’OTAN dans les pays baltes. La Pologne et les États voisins ont déjà été évoqués comme étant les prochains sur la liste noire de Poutine. Et des images satellitaires inquiétantes cette semaine ont révélé comment Poutine rassemble des équipements, des troupes russes, et construit des bases à seulement quelques kilomètres de la frontière avec la Finlande. Les photos montrent une activité militaire croissante dans quatre endroits en Russie – Kamenka, Petrozavodsk, Severomorsk-2 et Olenya. Toute attaque pourrait avoir lieu dans les deux ans suivant un cessez-le-feu, avertit l’Institut international d’études stratégiques.
