L’administration Trump a décidé de désigner officiellement huit organisations criminelles en Amérique latine comme des ‘organisations terroristes étrangères’, un mouvement qui renforce l’emprise des États-Unis sur les cartels opérant aux États-Unis et sur les personnes qui les assistent. L’action, fondée sur un décret exécutif du président Donald Trump, identifie également, entre autres, les groupes criminels Tren de Aragua du Venezuela et MS-13 au Salvador.
Trump a clairement indiqué depuis un certain temps que la sécurité de la frontière entre les États-Unis et le Mexique serait l’une de ses principales priorités. Le chef de la Maison Blanche s’est engagé à procéder à des expulsions massives d’immigrants illégaux, à envoyer des troupes militaires à la frontière et à conclure des accords avec plusieurs pays pour accepter davantage d’immigrants. La désignation de réseaux criminels, tels que les cartels de la drogue en Amérique latine, comme organisations terroristes, qui ont des motifs de profit financier, est quelque chose d’inhabituel, car cette étiquette a généralement été utilisée pour des groupes comme al-Qaïda ou l’État islamique, qui utilisent la violence à des fins politiques. Les critiques affirment qu’il s’agit d’un mouvement inutile et sévère qui pourrait nuire aux relations et paralyser le commerce avec l’Amérique latine.
Les entreprises, les banques et les acheteurs peuvent craindre une éventuelle poursuite pénale de la part des États-Unis s’ils participent sciemment ou non à des transactions liées au monde des cartels de la drogue. Ces cartels ont une large portée dans l’économie mexicaine, non seulement par le biais du trafic de drogue et d’êtres humains, mais aussi en luttant pour le contrôle du commerce de l’avocat, qui pèse plusieurs milliards de dollars.